L’énergie pour les cellules du corps provient des protéines, des glucides, de l’alcool et des fibres. La source primaire est le glucose qui provient principalement des glucides, mais il peut également être converti à partir des protéines et en partie à partir des graisses (deux articles faciles à comprendre 1, 2, et les recommandations nutritionnelles nordiques plus complexes, page 273 et suivantes 3). Un adulte a un besoin basal de glucose d’environ 120 grammes/jour, en particulier le cerveau et le système nerveux central (SNC) utilisent principalement le glucose.

Pour comprendre la régulation stricte du glucose dans le corps humain, nous devrions d’abord savoir qu’un homme adulte a environ 75 ml de sang/kg de poids corporel, une femme 65 ml/kg et un enfant environ 80 ml/kg (4). Le poids moléculaire du glucose est de 180,56 g/mol, ou 0,18 g/mmol (5). Le corps humain non diabétique vise à maintenir un niveau de 5 mmol/L, 90 mg/dl, de manière constante. Pourquoi ce niveau précis, nous ne le savons pas exactement. Si nous avons un glucose de 5 mmol/l, 90 mg/dl, nous pouvons calculer : 0,18 g x 5 mmol = 0,90 gramme de glucose/L de sang. Donc, un homme qui pèse 75 kg a environ 5,6 litres de sang (75 ml/kg de poids corporel * 75 kg). 0,9 gramme de glucose/L de sang * 5,6 litres de sang donne 5 grammes de glucose. Dans tout le flux sanguin.

C’est un mythe que toutes les personnes sans diabète aient une tendance au glucose sous forme de ligne plate, en fait, des études avec une technologie basée sur des capteurs nous ont donné l’idée l’année dernière qu’il pourrait également y avoir des fluctuations chez les non-diabétiques (6). La différence est que ces fluctuations sont relativement petites, dans l’euglycémie, et si le temps passé hors de cela est court, en moyenne 26 minutes au-dessus de 7,8 mmol/L (140 mg/dl). Valeurs de référence pour le glucose, voir ici (7). Pour convertir les valeurs de glucose, voir HbA1c converter.

Études sur le Glucose en France

La recherche sur la régulation du glucose et la gestion du diabète en France a été extensive, avec plusieurs études significatives réalisées ces dernières années. 

Inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT-2i)

Une étude nationale a analysé l’utilisation des inhibiteurs SGLT-2, qui sont disponibles en France depuis avril 2020 pour le diabète de type 2 et plus tard pour les maladies cardiaques et rénales. Cette recherche visait à évaluer les changements dans l’utilisation des médicaments hypoglycémiants et à caractériser les nouveaux utilisateurs des SGLT-2i. L’étude a utilisé des données de la base de données de l’assurance maladie française, se concentrant sur les tendances de l’incidence et de la prévalence de l’utilisation des médicaments hypoglycémiants de 2019 à 2021. Elle a mis en évidence une augmentation significative du nombre de patients avec à la fois le diabète et des maladies cardiovasculaires utilisant ces médicaments, reflétant l’évolution des stratégies de traitement en France.

Surveillance continue de la glycémie (CGM)

Une analyse coût-utilité a comparé la surveillance continue du glucose en temps réel (rt-CGM) avec l’autosurveillance de la glycémie (SMBG) pour les patients diabétiques de type II traités par insuline. Les résultats ont suggéré que le rt-CGM est probablement plus rentable que le SMBG, puisqu’il réduit significativement les niveaux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) et les occurrences d’hypoglycémie. Cette étude souligne les avantages potentiels de l’intégration des technologies de surveillance avancées dans les soins du diabète en France.

L’étude RELIEF

L’étude RELIEF a évalué l’impact du système FreeStyle Libre sur les taux d’hospitalisation pour des complications aiguës du diabète parmi les patients en France. En analysant les données de plus de 74 000 patients, l’étude visait à déterminer comment l’introduction de cette technologie de surveillance du glucose a affecté les résultats de santé. Les résultats ont indiqué une diminution des hospitalisations pour des conditions telles que l’acidocétose diabétique et l’hypoglycémie sévère suite à l’adoption de FreeStyle Libre, mettant en avant son efficacité dans la gestion des complications du diabète.

Initiatives de recherche CeeD

CeeD (Centre d’Études et d’Expertise sur le Diabète) se concentre sur divers aspects de la recherche sur le diabète, y compris les interactions entre différents organes impliqués dans le métabolisme du glucose. Leurs études explorent comment les muscles, le foie, le tissu adipeux et les reins communiquent pendant l’homéostasie du glucose et comment ces interactions sont affectées par le diabète. La recherche à CeeD vise à identifier des myokines bénéfiques qui pourraient améliorer la fonction et la survie des cellules bêta pancréatiques, menant potentiellement à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour la gestion du diabète.

Ces études contribuent collectivement à une compréhension plus profonde de la régulation du glucose et du traitement du diabète en France, soulignant l’importance des thérapies innovantes et des technologies de surveillance pour améliorer les résultats des patients.

Références :

  1. http://www.diabetesforecast.org/2011/mar/how-the-body-uses-carbohydrates-proteins-and-fats.html
  2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK22436/
  3. http://norden.diva-portal.org/smash/get/diva2:704251/FULLTEXT01.pdf
  4. https://reference.medscape.com/calculator/estimated-blood-volume
  5. https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/D-glucose#section=Top
  6. https://doi.org/10.1007/s00125-010-1741-9
  7. http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/43588/1/9241594934_eng.pdf
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